Isabelle Perce

(Cliquez sur la quatrième de couverture)

Isabelle PERCE « Le troisième oeil »

Née en 1966 à Sainte-Adresse (76), commune proche du Havre, là où j'habite et après un accroc sur la banlieue rouennaise de plus de seize ans et trois enfants plus tard, je suis revenue dans mon Havre de paix.

L'écriture est devenue une passion et une thérapie lorsqu'une professeure de collège m'a invitée à transcrire  ce que je ressentais dans un journal intime. Mais avant, elle m'imposa un travail bien précis : Je résumai mes livres « Arlequin » (série blanche uniquement - dans laquelle le médecin tombait fou amoureux de sa patiente ou de son infirmière). Je me suis vite lassée par le même style de script, et un jour, j'ai cessé de bouquiner. 

Mais l'idée de scénariser mes propres histoires était déjà nette dans mon esprit. Quel style, quel genre, quels personnages, quel décor ? C'était en juin 1983, j'avais 17 ans. Un mois après, une solution nocturne s'offrit à moi. J'inaugurai, sans le savoir, mon style original d'intégrer des personnes bien rééls avec des personnages fictifs. 

Pourquoi Sacha Distel dans « Le troisième oeil » ? Un jour d'octobre 1975, un 45 tours m'a été offert. Du haut de mes 9 ans, séduite vocalement, une admiration musicale débuta et perdure malgré le décès de l'artiste en juillet 2004. Voilà une idée originale de fêter les 40 années de fidélité d'une fan qui est restée, reste et restera encore… Rassurez-vous, il n'y aura pas mon idole dans le prochain livre. 

Pourquoi roman policier, moi qui n'en ai jamais lu ?  Mes expériences professionnelles dans le secteur juridique en qualité de secrétaire et les séries policières à la télévision m'ont facilité la tâche. Réunir des scènes de crime et la gentillesse même, ces deux paradoxes étaient à fusionner. 

Ce n'est qu'en juin 2014, lors de la manifestation annuelle du « Polar de la plage » dans ma ville, que je me suis lancée le défi de proposer mon manuscrit à un éditeur. Il me restait quelques chapitres brouillonnés à taper et à peaufiner. Ainsi « Le troisième oeil » a été terminé en quinze jours. Et là, pas de suspense, la suite, vous la connaissez....

Désormais, je fais dans la série noire et j'avoue... j'adore ça. Je ne connais pas le syndrome de la page blanche car écrire permet de se libérer et ne tient qu'à des coups de cœur.