Le dictionnaire rigolopédique des arts martiaux. C'est le titre du nouvel ouvrage du dessinateur saint-lois, Stéphane Puisney. Rien que le titre « en dit long sur le sérieux de l'album. Mais c'est revendiqué et assumé », rigole Stéphane Puisney, venu à la rencontre de ses lecteurs falaisiens.« Comme dans tout dictionnaire, il y a des définitions et des illustrations. » Jusque-là, rien d'anormal, sauf « qu'elles sont toutes plus farfelues les unes que les autres. »
Exemple. À la lettre B, on trouve la définition du mot Brique. « Adversaire favori des karatékas. Même à dix contre un, elles se font casser à tous les coups... ou presque. » Définition accompagnée d'un dessin où un karatéka s'est quelque peu cassé la tête justement, à essayer de casser une brique en deux. Et c'est ce qui plaît aux pratiquants, si l'on en croit celui qui fut, à la fin des années 80, vice-champion de la Manche de judo dans la catégorie des moins de 60 kg et qui a remporté la coupe de la Manche. « C'est une autre façon d'appréhender les arts martiaux. »
Ce dictionnaire est sorti il y a dix jours, à l'occasion des 60 ans du club de judo de Saint-Lô. Stéphane Puisney n'avait-il pas peur que son album ne reste cantonné qu'à un cercle restreint de connaisseurs ? C'était le risque, sauf « qu'il y a beaucoup plus de gens qu'on ne le pense, qui pratiquent, qui ont pratiqué, ou qui connaissent un pratiquant d'arts martiaux », constate Stéphane Puisney qui propose, au final, un ouvrage grand public.
L'auteur, chevalier de l'Ordre des Arts et des Lettres, qui signe aussi les sept tomes de La saga des Lefébure (des bandes dessinées pour revivre l'Histoire de la Normandie, NDLR), planche déjà sur une autre saga, celle des Le Bihan, « la même chose que les Lefébure, mais adaptée à l'histoire de la Bretagne ». Sortie prévue fin 2014.
Le dictionnaire rigolopédique des arts martiaux, de Stéphane Puisney, aux éditions Eurocibles. 250 définitions et 50 illustrations. 15 €.
Prochaines dédicaces de Stéphane Puisney :