Jean-Pierre Ledru

Fils d’officier de la marine marchande, petit fils de Cap-hornier. Etudes maritimes à l’école nationale de la marine marchande.

J’ai navigué comme officier à la  Sté Navale Delmas Vieljeux. Ensuite, ensuite j’ai fait une carrière à terre :

            Comme ingénieur dans la pétrochimie.

            Comme directeur de bureau d’Etudes.

            Comme directeur technique d’une compagnie de navigation fluvio-maritime.

Chevalier du Mérite Maritime - Contingent A – Décerné à titre d’écrivain maritime.

Je me suis toujours intéressé à l’histoire maritime et j’ai adhéré au Centre Havrais de recherche historique (CHRH) ex « Amis du vieux Havre » en 1982.

-       Sociétaire de l’Association des Ecrivains de langue Française. (Membre du jury littéraire ADELF)

-       Membre de l’association des Amis du Musée International du long cours Cap-Hornier – AMILCCH.

-       Membre de la Fédération Nationale du Mérite Maritime.

-       Membre de l’association Fécamp – Terre Neuve.

-       Membre de l’Association des capitaines au long cours et capitaines de 1^ère classe.

-       Membre de la Société des auteurs de Normandie.

Auteur de :

- Quelques marins et (3267) navires en pays de Caux de 1800 à 1815. Le manuscrit est déposé aux Arch. Munic. du Havre.

- D’Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse - "Deux sabots sur la mer" –Editions la Découvrance - Roman historique maritime avec le palmarès suivant :

- Médaillé par l’Académie de Marine en 2005. (suivi du Mérite Maritime en 2007)

-  Grand prix Gustave Flaubert décerné par la Sté des écrivains Normands.

- « Le Congo s’est tu »  Roman dont l’action se situe en partie à bord d’un cargo en 1957… (Numilog – épuisé sur papier – acquisition possible en téléchargement).

- Coauteur de « Les environs du Havre à la belle époque » éd.Le Havre de Grâce

- « Cap sur le déshonneur de l’Angleterre», suite de la carrière d’un marin embarqué avec d’Entrecasteaux « Deux sabots sur la mer ». Éditions « La Découvrance » Paru : 1^er octobre 2009 (Grand prix de la mer 2010) décerné par l’Association des écrivains de langue Française.

-        « Elle était chouette cette Normandie »  14 nouvelles du Pays de Caux au 19^ème siècle. Amélioré et réédité par "Le Pucheux sous le titre : Petites histoires du littoral cauchois (sous Bonaparte) (2013)

-       « Les enfants du cap Horn » (2013) édit. "Cheminances"

-       " Avant-hier au pays des hautes falaises" (2013)

En élaboration :

-       « Marin d’acier pour marine en bois » Vie maritime et terrienne de Patrice Gaspard Laignel – 1769/1855. (2012)

Son dernier livre : 

(Cliquez sur la quatrième de couverture)

Le Courrier Cauchois :

(Cliquez sur l'article)

Les livres de Jean-Pierre Ledru :

LE CONGO S’EST TU ! (téléchargement possible, épuisé sur papier).

Editions Numilog. ISBN : 978-2-9528681-0-5

Le 18 janvier 1957, une douzaine de jours après leurs noces, Thérèse et Jacky Boyer embarquent à Anvers sur le m/s "Joseph Camaret", un cargo mixte battant pavillon français. Ils vont, ainsi, partager les joies et les peines des marins du commerce.

Rejoindre le Sud du Congo, le Belge en l'occurrence, n'est pas une mince affaire… Durant le voyage, ils vont subir le tintamarre du chargement et les nuisances des déchargements essaimés à Bordeaux, à Dakar, à Abidjan, à Matadi… L’arrivée de 70 Kroomen, des dockers embarqués à Tabou (Côte d’Ivoire), va plonger le couple Boyer dans la réalité africaine… Ce périple maritime se terminera à Lobito en Angola.

De là, l'aventure va se poursuivre par quelques jours et quelques nuits de chemin de fer; un train "western" qui les déposera à Kaniama au cœur du Haut-Lomami.

Les tourtereaux ont chacun 23 ans… A l'heure où leurs semblables bordent les plumes de leur nid d'amour, les Boyer vont être "parachutés" dans la savane africaine; une vie de nomade où, de village en village, Jacques s'efforcera de bien faire son travail d'Agent territorial. "Le Territorial", l'homme qui doit "servir" son gouvernement et aider les populations; deux principes pas exactement compatibles…

Jacques et Thérèse vont vivre des jours extraordinaires. Certains seront durs, voire même très durs. D'autres seront joyeux, à l'égal de celui où Thérèse accouchera de son premier enfant, jour où Jacques se trouve à 200 km d'elle… C'est le "kiondo", que l'on appelle parfois maladroitement tam-tam, qui lui apportera une nouvelle qu'il n'est pas prêt d'oublier.

Dans leur enthousiasme, leur appétit de grands espaces, leur soif d'aide à la population, les Boyer voulaient du Congo à gogo… Les affres politiques, la mégalomanie des hommes, les cruautés tribales, vont faire d'eux les gogos du Congo. (Ed.Numilog)

D’Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse

DEUX SABOTS SUR LA MER. Ed. La Découvrance. ISBN : 978-2-84265-521-1

Prix de l’Académie de Marine 2005 – Grand prix Gustave Flaubert 2005.

Les événements politiques de l'été 1791 vont emmener François Décamp dans un tourbillon aventureux qui va bouleverser toute son existence.

Contraint de fuir sa chère Normandie où il était marin pêcheur inscrit maritime à Fécamp, les hasards de l'exil le conduiront à Brest... Dans ce port au comble de l'agitation populaire, deux gabares sont en armement. L'une est baptisée la "Recherche" et l'autre "l'Espérance". Ces deux fausses frégates sont destinées à naviguer de conserve dans une expédition commandée par le contre-amiral Bruni d'Entrecasteaux. Ordonnée par Louis XVI, roi vacillant, cette mission aura deux ambitions antagonistes. La première sera de porter secours à J-F. Galaup comte de La Pérouse parti de Brest en 1785 dont on est sans nouvelle; la seconde sera de lever la cartographie et de découvrir les ressources potentielles des terres australes encore inconnues. D'Entrecasteaux va alors se trouver devant un dilemme; d'une part, aller "vite" pour retrouver les équipages de la "Boussole" et de "l'Astrolabe" et d'autre part, prendre le temps nécessaire pour mener à bien des recherches scientifiques d'envergure...

Bien que les grandes lignes de l’expédition soient déjà connues, le quotidien des équipages est resté dans l'ombre. François Décamp, engagé comme aide pilote à bord de la "Recherche", va nous faire revivre les courts moments d'exaltation et les longs moments de découragement.

En 1791, la santé des hommes s’épuisait dans les longues traversées bien avant d'entrevoir l'indice ou la trouvaille capable d’orienter les recherches. De ces "deux sabots sur la mer" François Décamp nous fera vivre le travail des matelots. Accroupis sept par sept à même le tillac nous partagerons leur "plat" ou bien, nous serons confortablement servis devant l'argenterie et la nappe blanche de la table des officiers. Avec François nous subirons la rigoureuse discipline de la "Royale" et la rivalité interne entre les royalistes et républicains. Toujours avec lui nous participerons aux grisantes découvertes... Plus tard, impuissant, il nous fera assister à la maladie et à la mort des marins et de quelques savants-passagers; une centaine d'entre eux ne reverront jamais la France...

CAP SUR LE DESHONNEUR DE L’ANGLETERRE !

Ed. La Découvrance. Grand prix de la mer 2010. ISBN : 978-2-84265-628-7

En pluviôse de l’an III, après avoir survécu à l’odyssée de l’Amiral d’Entrecasteaux à la recherche de La Pérouse, François Décamp vient d’être affecté à la construction navale du port du Havre.  Au côté de l’ingénieur P.A. Forfait, il va participer à la réalisation de belles frégates.

L’Angleterre en guerre contre la France, rend la vie impossible aux Havrais. Les citadins subissent les bombardements dévastateurs et meurtriers des « croisières » de la Royal Navy. C’est pourtant dans cette ville, qu’habitent François et sa famille.

Nommé Capitaine de frégate en l’an VI, François va prendre le commandement de la flûte la « Preste ». À bord de ce navire de charge, il va connaître la « guerre du chanvre », et le terrifiant conflit de Saint-Domingue ; une ignoble guerre raciale qui fera des dizaines de milliers de victimes civiles et militaires, à laquelle viendra s’ajouter une épidémie de fièvre jaune… Une nouvelle fois rescapé en prairial de l’an XI, il sera de retour au Havre au moment de la mémorable construction d’une flottille capable de passer l’armée française en Angleterre. Décamp a alors mission d’inspecter les innombrables chantiers normands. Puis, lors des dangereuses livraisons de ces bateaux dans les ports du Nord, il se fera remarquer par ses initiatives et sa bravoure.

En 1806, François Décamp vient d’être nommé Capitaine de vaisseau. Lors d’un voyage en Manche, il est fait prisonnier par les Anglais… Son grade lui permet de connaître le régime privilégié du « Prisonnier sur parole », mais une évasion hâtive le conduira vers un des pontons de Plymouth : le « déshonneur de l’Angleterre ». En 1809, François sera transféré dans la terrible prison de Dartmoor… (28 gravures, cartes et plans accompagnent ce livre.). (Editions « La Découvrance »).

ELLE ETAIT CHOUETTE CETTE NORMANDIE ISBN : 978-2-9528681-1-2

Réédité par "Le Pucheux" : "Petites histoires du littoral cauchois (sous Bonaparte)" isbn 978-2-918856-15-3

Dans nos belles archives de France, nous possédons des trésors. Dans ses recherches historiques maritimes, Jean-Pierre Ledru a mis le doigt sur des récits aussi tragiques que succulents. C’est en ressentant un tel plaisir durant la lecture de lettres et actes en tout genre, qu’ il a éprouvé l’envie de le partager avec les  lecteurs de : « Elle était chouette ma Normandie »,

Dépoussiérés, quatorze faits divers du début du 19 ème siècle sont devenus quatorze nouvelles dans ce livre. Tel des esquisses où apparait le magnifique Pays de Caux, il ne restait plus aux Cauchois que d’y mettre la couleur ; quatorze tableaux sur lesquels seront brossés :

Jean-Baptiste, ce mousse si attachant, pris dans les tourbillons de vie et de la mer… L’escapade obligée de François, ce jeune pêcheur de Fécamp, qui nous fera visiter le littoral havrais… Le bateau blanc donnant le frisson… Une veillée chez Frébourg, resserrant devant une cheminée famille et amis…  L’au-delà faisant revivre le conteur de la Gabare « Durance »… Un visiteur du bout du monde apportant au pays les nouvelles d’un marin fécampois rencontré par hasard au Cap de Bonne-Espérance…  Le poussin de haie, cette fillette née d’un pêcher avant mariage... La fête des époux réjouissant le triste quotidien du peuple havrais… Mûchez-vous les filles, v’là les soldats retraçant la hantise d’un débordement Anglais par les belles « avalures » des falaises Cauchoises… Mauvaise nouvelle que celle d’un décès, suivi de l’héritage et d’une « vendüe »… En l’an XII de la République, période où Le Havre a vécu les affres d’une ville de garnison… Les mariés de l’Empereur, la rencontre atypique de la paysannerie cauchoise et de la bourgeoisie citadine… Nivôse XIII, triste année au cours de laquelle Goulay et L’homme trembleront lors d’une exécution publique dans la Floride de l’avant-port havrais…  Il était une fois, laissant libre-choix à l’imaginaire…  

LES ENFANTS DU CAP HORN.

Ce roman historique maritime a été réalisé à partir des « Mémoires » et surtout des « cahiers de points » d’un Capitaine de voilier au long cours.

L’auteur a choisi quatre voyages autour du monde de ce Capitaine. Après 9 années de simple homme d’équipage, Georges Ledru, frais émoulu de l’école d’hydrographie de Brest, allait être nommé commandant du 3-mâts barque BUFFON ; il avait alors 26 ans…

Ce premier commandement allait le conduire de Nantes à Philadelphie, de Philadelphie au Japon et du pays du soleil levant aux rades du Chili et du Pérou pour y charger du phosphate si nécessaire à l’agriculture Européenne, mais aussi à la fabrication de la poudre à canon.

Dès le second voyage du BUFFON, l’originalité du Capitaine Georges va résider dans des voyages accompagnés ; accompagnés avec l’accord de la direction de la Compagnie Maritime Française (CMF).

C’était durant le rude mois de février 1904, qu’Hortense son épouse, va recevoir le baptême de l’Atlantique Nord. À cette époque, les femmes voyageant avec leurs capitaines de maris n’étaient pas rares. Ce qui allait être exceptionnel, c’était d’emmener ses enfants autour du monde ; faire de ses gosses des enfants du cap Horn…

En 1905 – 1906, Hortense et Georges oseront embarquer Georges junior, leur fils aîné. Le chérubin fêtera ses 5 ans au large de l’Australie.

À bord du 3-mâts LA PEROUSE en 1907, c’était le tour de René le second fils d’Hortense et de Georges. Le bambin n’ayant alors que 3 ans et ½, la corporation maritime allait le désigner comme étant le plus jeune cap-hornier de France.

Rompu à la dure vie des marins de la voile, René fera à bord du LA PEROUSE un second tour du monde, un voyage extrêmement difficile de 1909 à 1910…  

Son site : http://jp-ledru.pagesperso-orange.fr/